Orientation scolaire et professionnelle ?
Thérèse Delhaye
Dans un temps de crise comme celui-ci, nous paniquons très facilement.
Et c’est « normal ».
La peur de l’inconnu est une émotion essentielle dans notre système, qui nous protège, qui nous maintient en vie. Essentielle.
Mais quand ce but n’est pas atteint ou quand on arrête d’écouter cette peur, elle devient gênante, inutile.
Elle nous fait mal. Or, nous avons besoin de la peur pour nous protéger, car il s’agit de l’émotion garantissant notre survie.
Cependant, nous n’avons pas à vivre cette peur seuls.
Nous aimons être avec d’autres êtres, pas forcément de la même espèce, mais nous cherchons instinctivement le contact. L’autre nous aide.
Nous sommes plus heureux avec l’autre.
Et l’autre a besoin de nous.
Nous sommes des êtres interdépendants. Pas toujours dépendants. Pas toujours indépendants.
Nous avons besoin de l’interdépendance.
Ces derniers jours, nous avons pu découvrir l’effet de l’entre-deux.
Cela a commencé, en Belgique, en Italie, en Espagne… partout. Nous avons pu réaliser que l’autre est nécessaire pour nous rendre heureux.
Pour rendre la vie un petit peu plus facile.
C’est ainsi que naît la solidarité.
La solidarité est le résultat de nos capacités d’empathie et d’altruisme mélangées à ce besoin de l’autre. Nous sommes des êtres solidaires, nous apprécions faire des choses pour autrui.
C’est la solidarité. Mais peut-on tou-t-e-s être solidaires ?
Oui, on le peut. Oui, on l’est.
Être solidaire c’est aider, et entre-aider.
Solidaire à grande et petite échelle.
Nous n’avons pas besoin d’aller sauver le monde entier en une après-midi.
Ainsi, pouvons-nous être solidaires ? Je crois que oui.
Et il pourrait même s’agir de notre meilleur médicament contre le confinement.
Restons dans l’entraide.
Pas besoin de se toucher pour rester unis. Pas besoin d’être physiquement présent pour être émotionnellement présent.
En ce moment de crise, de peur, de fragilité, il est important de réaliser que nous avons en nous les ressources pour pouvoir faire face à ça.
Pensons à notre santé mentale, parfois si fragile.
La solidarité peut nous aider à la maintenir forte, robuste, saine.
Soyons solidaires, partageons des histoires, des moments, des conseils, des blagues.
Soyons dans le partage du bien-être.
Restons unis dans ces moments. Notre santé mentale nous en sera reconnaissante, j’en suis sûre.
Et quand c’est trop difficile, quand nous nous sentons vulnérables au point de ne plus y arriver, demandons de l'aide.
Soyons conscient-e-s de nos besoins et de ceux des autres.
Les spécialistes de la santé mentale et du bien-être sont ici pour vous. Pour vous aider. Pour vous soutenir. Dans la solidarité, dans l’entre-deux.
N’hésitez pas à consulter des psychologues et des coachs pour traverser ces moments difficiles.
Appelez-nous, nous sommes ici.
Edito
La situation continue. Nous nous retrouvons encore une fois dans un espèce de semi-confinement que nous n'arrivons pas bien à comprendre.
Le stress, la peur, le manque et l'excès d'informations. La boule dans le ventre, tout retourne.
Dans cette nouvelle saison de la série que nous ne voulions pas regarder, nous avons la possibilité de changer de cap et de nous concentrer sur nous-mêmes. S'aimer et prendre soin de soi.
C'est le moment d'apprendre à s'écouter, à s'respecter, à avancer.
C'est savoir que si nous avons besoin d'une oreille amicale ou d'un visage familier, nous pouvons contacter cette personne que nous aimons.
Mais il sollicite également l'aide de professionnels pour continuer à avancer.
Parfois, nous devons regarder en arrière pour avancer. Parfois, nous devons décrire comment nous voulons notre avenir.
Parfois, nous devons appeler quelqu'un pour comprendre, en marchant à deux, comment suivre le chemin du bien-être.
Lors de cette nouvelle étape du confinement, nous restons disponibles pour vous.
Nous sommes ici, pour vous.
Par vidéo-conférence, par téléphone, face-à-face ou en se promenant, nous sommes ici pour vous.
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Thérèse Delhaye
Pierre Duray
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