Orientation scolaire et professionnelle ?
Thérèse Delhaye
Entre un coup de blues passager et une dépression, pas toujours facile de savoir s’il faut attendre que cela passe ou agir. Quelle est la place des antidépresseurs? Quels sont-ils?
Il arrive à chacun.e, de passer par le creux de la vague. Tant qu'il s'agit d'une vaguelette, on peut compter sur le temps, ses propres ressources, ses proches.
Parfois la vague prend plutôt la forme d'un tsunami.
Entre vaguelette et tsunami, le cœur et l'esprit divaguent.
Quand le blues est durable, avec des symptômes comme la tristesse, l'absence d'envie, des troubles du sommeil, avec des répercussions sur votre vie et vos relations, consultez un médecin.
Il vous conseillera avant tout une psychothérapie, qui peut être suffisante.
Il pourra aussi proposer, en fonction des symptômes et de leur intensité, différents types d'antidépresseurs.
En phytothérapie, le safran ou le millepertuis (pour ne citer que ceux-là) peuvent être suffisants dans une dépression légèr.
On peut y associer de la passiflore ou de la valériane, comme anxiolytique.
En allopathie, pour les dépressions moyennes et graves, les antidépresseurs peuvent être associés en début de traitement à une médication plus anxiolytique. Le but est d'améliorer et stabiliser votre humeur, et les émotions associées.
Sans oublier les antidépresseurs naturels : l'exercice physique, les amis, des activités ressourçantes, une activité artistique et une relation de qualité avec son médecin (des études ont démontré une efficacité thérapeutique équivalente entre un antidépresseur classique et une relation bienveillante avec son médecin).
Apprendre à surfer sur nos propres vagues, ne pas en avoir peur, et pouvoir même en profiter...
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Thérèse Delhaye
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Pierre Duray
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