Orientation scolaire et professionnelle ?
Thérèse Delhaye
Anonyme
Publié le .
Même lorsque nous grandissons dans une famille "tactile" où les câlins et les bisous sont présents, le massage reste lui une approche délaissée. Ce toucher là ne fait pas que rarement partie de l'hygiène de vie d'une famille, d'une personne.
Et pourtant cette approche de la personne est si agréable, si nécessaire, si apaisant,... Mais nous ne sommes pas dans une société où le massage fait partie du quotidien. On a perdu ce savoir et depuis fort longtemps, à travers notre histoire, nos croyances notre éducation.
Se faire masser, c'est aussi, se mettre à nu, se dévoiler parfois, s'ouvrir et oser. Bien sûr nous pouvons recevoir un massage plus "corporel" où finalement seuls les muscles, la peau, le corps physique sont engagés, mais on peut également choisir d'entrer dans une bulle de confiance, d'accueillir le masseur en toute confiance, d'accueillir ses émotions, ses sensations, ses ressentis qui pourraient arriver.
Car se faire masser c'est aller à la rencontre de soi et de ce corps fait de sens et plus encore.
Alors oui, chez nous, masser ça peut faire peur. Parce qu'un corps c'est "sens"uel, souvent confondu avec sexuel. Parce qu'un corps c'est le reflet de notre histoire. Parce qu'un corps s'exprime, raconte...
Et finalement sommes-nous prêts à tout ça? Souvent non. Nous nous construisons des peurs et des croyances autour d'une méthode, d'une rencontre qui n'est finalement que naturelle et qui nous permet de rester connecté à nous-même. Mais ça aussi ça peut faire peur...
Osons en parler, osons dialoguer, osons aborder le professionnel et lui dire que nous ne sommes pas à l'aise mais que nous souhaitons malgré tout essayer, avancer.
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Thérèse Delhaye
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