Orientation scolaire et professionnelle ?
Thérèse Delhaye
Anonyme
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Si nous avons vécu dans une société aseptisée, où le moindre toucher pouvait être mal interprété, les choses semblent aujourd’hui évoluer favorablement. On observe la multiplication des formations en massages et par conséquent, des masseurs. On revient de loin… L’absence de toucher était de règle dans la société…
Lors de la formation en massages, la première fois que nous sommes amenés à poser les mains sur un corps étranger, les gestes sont très maladroits, imprécis, tremblants, preuve du réel malaise qui s’empare de vous… « Ai-je le droit de poser de la sorte mes mains sur cette personne que je ne connais pas intimement? »
L’aisance vient assez vite. Notre maladresse signe le malaise que nous pouvons éprouver face au corps de l’autre et face à notre propre corps touché par un autre.
Au-delà de l’absence du toucher, on peut même parler de manque de bienveillance vis-à-vis de son propre corps.
Nous l’oublions, nous le maltraitons par ce stress que nous lui infligeons et il nous le fait savoir… Nous souffrons de maux de dos, de maux de têtes, on fait un « burn-out »…
Notre corps est un objet précieux qui recèle la mémoire de nos émotions depuis notre naissance. Il n’est pas rare que ces émotions soient libérées lors du massage.
D’un point de vue médical, le Docteur Australien Lily Thomas témoigne des bienfaits du massage.
Durant le massage, des changements physiologiques s’opèrent involontairement dans notre corps au niveau du système nerveux, digestif, cardio-vasculaire, respiratoire, hormonal et même au niveau du système immunitaire.
Le massage permet une diminution du niveau de cortisol (hormone du stress), de même qu’une diminution du taux de vasopressine (hormone qui joue un rôle majeur dans les comportements agressifs).
Parallèlement, le massage augmente les niveaux de dopamine et sérotonine (hormones du bonheur). La sérotonine régule particulièrement l’humeur, la faim et le sommeil.
Selon plusieurs études, le massage stimule le système lymphatique (augmentation des globules blancs), ce qui est tout bénéfice pour le système immunitaire.
Enfin, se faire masser réduit les tensions dans les muscles et libère les cellules des déchets qui sont évacués par voies urinaires.
En conclusion, si on a longtemps boudé les massages, parce qu’ils nous imposaient de nous repositionner face à notre bulle de sécurité protégeant notre intimité, les bienfaits tant au niveau mental que physique sont aujourd’hui démontrés.
Durant le massage, le corps travaille pour l’esprit et l’esprit travaille pour le corps… Et c’est tout bénéfice pour la personne massée.
(*) Source : « Les vrais bienfaits des massages » - Article de Déborah Laurent, paru le 17/12/2014 sur le site : « www7 sur 7.be »
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