Orientation scolaire et professionnelle ?
Thérèse Delhaye
Anonyme
Publié le .
L'hypnose, comment ça marche ?
Non, vous ne vous transformerez pas en planche raide sur laquelle s'assied l'hypnotiseur et vous ne révélerez pas le code de votre carte de banque...l'hypnose c'est plus simple que ça ;)
On y utilise, vous y utilisez, la force de votre imaginaire.
Pour le cerveau, c'est pratiquement pareil que la réalité, les mêmes circuits neuronaux sont activés.
Prenez l'exemple d'un film d'horreur ou d'une comédie romantique, si vous vous plongez dedans, c'est comme si vous y étiez et vous ressentez de 'vraies' émotions.
Le fait de se focaliser sur des images mentales entraîne des changements physiologiques et neurophysiologiques, qui rééquilibrent le système nerveux autonome, dans un sens positif, ce qui aide entre autres à effacer les traces d'évènements douloureux.
Toute focalisation de l'attention entraîne une transe légère. Repensez à l'exemple du film ou du fait de peindre, jouer de la musique etc...quand on est focalisé sur une activité, on est 'ailleurs'.
Cette stabilisation du système nerveux aide le cerveau à reprendre un traitement normal de l'information, puisqu'il a tout à fait la capacité de traiter toutes les stimulations qui lui parviennent.
Simplement, il peut être submergé si celles-ci sont trop fortes. Voilà en quelques phrases la base de fonctionnement de la pratique d'auto-hypnose que je vous présente ici.
Le premier principe est de rechercher d'abord la ressource, c'est-à-dire ce qui rassure et aide le système nerveux à se poser.
Dans l'exercice proposé ici, qui est un classique des thérapies par l'hypnose, entre autre pour gérer les traumas, il s'agit de partir d'un lieu ressource.
C'est une forme de dissociation volontaire, autrement dire choisir de s'imaginer ailleurs que dans un moment difficile.
'est un outil utilisé spontanément par notre cerveau.
Un éloignement mental pour se protéger. C'est légitime! En pratique maintenant.
L'idéal est que quelqu'un d'autre vous lise les instructions pour que vous puissiez lâcher-prise complètement ou d'aller sur https://www.youtube.com/watch?v=duNiYnFjvAY pour m'entendre vous les lire.
Détachez-vous de vos soucis actuels.Comme si votre esprit pouvait se détacher et flotter vers un ailleurs.
Laissez vous transporter vers un moment, un lieu qui a été très agréable.
Pas nécessairement le nirvana, ça peut être quelque chose de simple, dans lequel vous vous êtes senti bien, en sécurité.
Que ce soit dans la nature, chez vous, avec des proches...
Quel est le ressenti corporel de ce moment ?
Prenez le temps de l'explorer.
Qu'est-ce que ça fait à votre corps ?
Décrivez-le à haute voix, cela le renforcera.
Explorez la situation par vos cinq sens.
Que voyez-vous autour de vous ?
Quels sont les bruits, les sons ?
Y a-t-il des odeurs particulières?
Ou peut-être des goûts?
Ressentez-vous quelque chose sur votre visage, votre peau?
Laissez s'amplifier les bonnes sensations.
Peut-être les ressentez-vous comme une couleur, une texture particulière dans le corps ?
Est-ce que cela peut prendre de l'expansion?
Etre présent dans de plus en plus de zones de votre corps ? Est-ce que l'intensité peut augmenter ?
Prenez le temps de ressentir, c'est comme si vous y étiez. Imaginez maintenant que vous pouvez garder toute cette bonne énergie (dans un sac à dos, dans une boule de feu, trouvez votre propre image...)
Quand vous êtes sûr de bien la tenir, dites-vous sans l'ombre d'un doute que vous retrouverez le chemin pour revenir à cet état dès que vous en aurez besoin, quelle qu'en soit la raison, pour 'remplacer' la situation dans laquelle vous vous trouvez.
Quand une image sera dérageante par exemple, quand vous entendrez des propos désagréables, amenez à votre esprit l'image de votre lieu ressource.
Avec cette confiance, vous pouvez maintenant laisser aller votre lieu ressource, sachant que vous reviendrez.
Lorsque le moment sera juste pour vous, ouvrez les yeux et reprenez contact avec l'extérieur.
Le sujet vous intéresse ? Jetez un œil à ces autres articles récents.
Thérèse Delhaye
Thérèse Delhaye
Pierre Duray
Voir tous les articles