Addictions : comment retrouver sa liberté ?

Anonyme

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Qu’est-ce que la dépendance ?

Quand on parle de dépendance, on a souvent en tête la dépendance à une substance. Plus précisément, on pense à la consommation excessive et répétée d’une substance alors que cela pose des problèmes au niveau social, professionnel, amoureux, et cetera. Cette définition est cohérente avec celle de l’Organisation Mondiale de la Santé, même si elle est un peu simplifiée.
Par ailleurs, on peut également parfois ne pas savoir se passer de comportements plaisants qui sont pourtant problématiques pour notre adaptation. On parlera alors de dépendance comportementale.

Peut-on être dépendant au sport ?

La dépendance comportementale est donc liée à des comportements plaisants dont on ne sait pas se passer.
Parmi les comportements plaisants, il peut il y avoir des comportements qui réduisent une souffrance (anxiété, stress, angoisse, etc.) ou qui apportent un bien-être. Régulièrement, on retrouvera l’un et l’autre.

Du coup, on pourrait se dire qu’on peut être dépendant au sport, à la musique, aux relations sociales, au sexe. Sauf que généralement, on sait se passer de ces comportements ou si ce n’est pas le cas, leur mise en œuvre ne nous posera pas de problèmes d’adaptation.
C’est seulement si on a tant besoin de l’activité sportive que cela nous pose des problèmes d’adaptation, que nous parlerons ici de dépendance au sport. Ce peut par exemple être le cas de certains types d’hyperactivités où l’on cherche sans cesse les sensations produites par les hormones de résistance à l’effort, ce qui mène à des problèmes d’épuisement et de santé.

La dépendance au Gsm devient problématique à partir du moment où on ne peut plus s’en passer. Son absence provoque un grand inconfort ou des problèmes d’adaptation (aux études ou aux autres).

Mais j’ai tout de même le droit de fumer et de boire !

Tout à fait. C’est votre droit et il doit être respecté. Chacun mène sa vie comme il l’entend, tant que c’est en accord avec le vieil adage selon lequel : « la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres. »
Si nous proposons un service de prise en charge des dépendances, c’est parce que certaines personnes souffrent de certaines habitudes et souhaitent s’en défaire tout en rétablissant un équilibre de vie.

On ne travaille jamais contre la volonté du client, mais avec la volonté du client.
Parfois on peut aussi être en hésitation, ne pas trop savoir ce qu’on veut. D’un côté, on peut réaliser que certaines habitudes dont on ne peut se passer posent problèmes mais d’un autre, on trouve des avantages à mettre en place ces activités. Le coach est alors là pour nous aider à y voir plus clair sans chercher à nous manipuler vers un côté ou l’autre. C’est votre vie et elle vous appartient.

Dans d’autres cas encore, les familles et les amis souffrent de la dépendance de leur proche sans que celui-ci ne veuille changer ses habitudes. Dans ce cas, il n’y a pas d’autres solutions que d’accompagner la famille et d’inviter la personne à la base de la souffrance, qui restera libre de venir ou non.

Sait-on se défaire d’une dépendance seul ?

Dans certains cas, on peut se défaire seul d’une dépendance mais c’est plus difficile, cela augmente les risques de rechute et peut être dangereux.
L’arrêt seul et spontané de certaines substances comme l’alcool et les médicaments peut provoquer de graves problèmes de santé et des symptômes psychologiques important. C’est pourquoi il sera toujours conseillé d’aller voir votre médecin traitant avant d’essayer.

Arrêter seul peut également être plus difficile car on ne pensera pas à tous les « trucs » qui peuvent nous aider. Dans le cas de l’arrêt tabagique par exemple, on ne pensera pas nécessairement aux numéros d’appels d’aide, aux compléments nicotiniques, aux situations à risques qui peuvent surgir très rapidement.

Enfin, cela augmente les risques de rechutes après l’arrêt car il faut souvent retrouver un nouvel équilibre de vie, retrouver du plaisir et développer des stratégies pour faire face aux inévitables tentations.

J’arrête par moi-même !

Oui ! Evidemment, même si on arrête accompagné, on arrête toujours par soi-même. C’est notre volonté et nos choix qui sont avant tout impliqués.

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